Bovins Le cheptel a chuté de 3,8 % en 2017

« En 2017, l’effectif de vaches laitières a continué son recul (–3,9 %), détaille Agreste dans une note d’Infos rapides mise en ligne le 19 mars 2018. Après trois années de progression, celui de vaches allaitantes a également reculé (–3,7 %). L’effectif de génisses de plus de 24 mois a progressé fortement (+6,2 %). Conséquence d’une baisse importante des naissances, l’effectif de bovins de moins de 8 mois est nettement en retrait, à la fin de 2017 (–17 % sur un an). »

Recul de 1,4 % de la production française en 2018…

En 2017, la production de bovins a dépassé de 0,7 % celle de 2016. Une augmentation liée à la hausse de 3,9 % de la production de veaux de boucherie et de broutards et de 6,6 % de celle de génisses. La production de vaches est, quant à elle, restée stable alors que celle de gros bovins mâles a chuté de 4,2 %. Au final, la production de viande bovine a diminué de 1,2 %.

En 2018, « les prévisions de production de bovins pour la France tablent sur un recul de la production bovine totale de 1,4 % ». Les exportations de broutards ont progressé de 0,6 % en 201,7 tout comme celles de viande bovine (+0,9 %). Les importations de viande se sont au contraire contractées de 7 %. La consommation apparente française a reculé de 2,4 %.

Celle de l’Union européenne devrait se maintenir

Au 31 décembre 2017, le cheptel bovin dans l’Union européenne est en repli de 0,8 % par rapport à 2016. En progression quasi continue depuis 2011, l’effectif européen de vaches laitières est en léger repli (–0,9 %).

Après une progression entre 2013 et 2016, les effectifs de vaches allaitantes se replient de 0,6 %. La France, le Royaume-Uni et l’Irlande, trois des principaux pays d’élevages allaitants, voient leurs effectifs de vaches allaitantes reculer, alors qu’il progresse de 2,5 % en Espagne (troisième pays européen en termes d’effectifs).

« En 2018, d’après Eurostat, la production européenne de viande bovine devrait se maintenir. Si la France et le Royaume-Uni annoncent un recul de leur production bovine, l’Allemagne et l’Irlande prévoient à l’inverse des hausses. »